Un public en arène, une piste-podium qui tourne comme un manège et des prouesses acrobatiques et aériennes réinventées dans ce format de proximité avec les spectateurs… le Cirque Poussière nous invite dans un univers forain suranné et poétique.

L’artiste Julien Candy, qui imprègne de poésie chaque objet qu’il touche, dépeint une journée assez terne, dont les quatre personnages vont pourtant réussir à s’extraire grâce à ce qu’ils ont sous la main, comme par exemple des fourchettes qui volent et se plantent, des assiettes qui voltigent que l’on dresse au fouet, des avions de papier qui planent, une musique que l’on écoute et apprivoise en prenant les airs. Sans animaux et par la grâce d’un chanteur lyrique acrobate et de deux voltigeuses facétieuses, Julien Candy mène cette petite troupe de saltimbanques dans une ambiance de cirque d’autrefois. Selon lui, « à l’heure où le quotidien, habité de ses technologies, avance à toute vitesse, il apparaît comme une évidence de reprendre un rythme oublié pour certains, inconnu pour les jeunes ».